Flash Spécial
Suite aux déclarations toutes fraîches de Monsieur Stephen Harper, Premier Ministre Canadien, La Pieuvre vous dévoile un document rare et exclusif. Tout à commencé là...
On nage manifestement en pleine confusion !
Et la suite a eu lieu hier !
Et la suite a eu lieu hier !
Le Premier ministre canadien
prêt à reconnaitre le Québec
comme une
"nation au sein du Canada"
prêt à reconnaitre le Québec
comme une
"nation au sein du Canada"
source : Associated Press le 22/11/2006 22:52
auteur : --par Beth Duff-Brown--
auteur : --par Beth Duff-Brown--
"Poussé par le Bloc québécois, le Premier ministre canadien Stephen Harper a coupé l'herbe sous le pied des souverainistes mercredi en reconnaissant mercredi l'existence d'une "nation" québécoise "au sein du Canada" et en proposant une motion pour officialiser cette position.
Après avoir refusé à de nombreuses reprises de commenter cette question qui agite la classe politique canadienne, le Premier ministre conservateur a finalement dit publiquement pour la première fois, aux Communes, que le Québec forme une nation "au sein du Canada".
Il a annoncé qu'il présenterait une motion reprenant ces termes, ce qui est un moyen de contrecarrer les "tactiques maladroites" déployées par le Bloc. Les souverainistes québécois entendaient en effet introduire jeudi une motion qui présente le Québec comme une "nation" mais sans préciser "au sein du Canada", une rédaction qui inquiétait les opposants à l'indépendance.
"La question est simple: est-ce que les Québécoises et Québécois forment une nation, au sein du Canada uni? La réponse est oui", a lancé M. Harper aux Communes. "Est-ce que les Québécoises et Québécois forment une nation indépendante du Canada? La réponse est non, et elle sera toujours non", a-t-il ensuite martelé, une position chaudement applaudie par ses partisans.
Le discours de M. Harper a aussi été bien accueilli par les libéraux qui, laissant de côté la partisanerie, n'ont pas hésité à se lever pour applaudir leur adversaire politique.
"La véritable intention du chef du Bloc québécois et du camp souverainiste est parfaitement claire", a déclaré M. Harper. "Pour eux, nation veut dire séparation", a-t-il poursuivi, invitant les Québécois à ne pas tomber dans le piège tendu et les "tactiques maladroites".
"Le Bloc est dévoué à détruire le Canada, et malgré tout le respect que nous avons pour les députés du Bloc, nous sommes en désaccord avec eux", a fait valoir le chef par intérim du Parti libéral, Bill Graham.
M. Graham a déclaré que les libéraux étaient prêts à travailler avec tous les partis "qui respectent le Québec et lui donne l'espoir d'évoluer dans ce pays".
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a livré pour sa part un discours enflammé. Selon lui, les options fédéralistes et souverainistes sont "respectables toutes les deux". Mais dans un cas comme dans l'autre, "jamais on ne doit soumettre l'existence de la nation québécoise à l'option que l'on privilégie. Nous sommes une nation parce que nous sommes ce que nous sommes, peu importe l'avenir qu'on choisira".
Les Québécois ont déjà rejeté à deux reprises un référendum proposant l'indépendance de la belle province. La dernière fois, en 1995, ils avaient choisi de rester canadiens par une très courte majorité."
Source
Après avoir refusé à de nombreuses reprises de commenter cette question qui agite la classe politique canadienne, le Premier ministre conservateur a finalement dit publiquement pour la première fois, aux Communes, que le Québec forme une nation "au sein du Canada".
Il a annoncé qu'il présenterait une motion reprenant ces termes, ce qui est un moyen de contrecarrer les "tactiques maladroites" déployées par le Bloc. Les souverainistes québécois entendaient en effet introduire jeudi une motion qui présente le Québec comme une "nation" mais sans préciser "au sein du Canada", une rédaction qui inquiétait les opposants à l'indépendance.
"La question est simple: est-ce que les Québécoises et Québécois forment une nation, au sein du Canada uni? La réponse est oui", a lancé M. Harper aux Communes. "Est-ce que les Québécoises et Québécois forment une nation indépendante du Canada? La réponse est non, et elle sera toujours non", a-t-il ensuite martelé, une position chaudement applaudie par ses partisans.
Le discours de M. Harper a aussi été bien accueilli par les libéraux qui, laissant de côté la partisanerie, n'ont pas hésité à se lever pour applaudir leur adversaire politique.
"La véritable intention du chef du Bloc québécois et du camp souverainiste est parfaitement claire", a déclaré M. Harper. "Pour eux, nation veut dire séparation", a-t-il poursuivi, invitant les Québécois à ne pas tomber dans le piège tendu et les "tactiques maladroites".
"Le Bloc est dévoué à détruire le Canada, et malgré tout le respect que nous avons pour les députés du Bloc, nous sommes en désaccord avec eux", a fait valoir le chef par intérim du Parti libéral, Bill Graham.
M. Graham a déclaré que les libéraux étaient prêts à travailler avec tous les partis "qui respectent le Québec et lui donne l'espoir d'évoluer dans ce pays".
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a livré pour sa part un discours enflammé. Selon lui, les options fédéralistes et souverainistes sont "respectables toutes les deux". Mais dans un cas comme dans l'autre, "jamais on ne doit soumettre l'existence de la nation québécoise à l'option que l'on privilégie. Nous sommes une nation parce que nous sommes ce que nous sommes, peu importe l'avenir qu'on choisira".
Les Québécois ont déjà rejeté à deux reprises un référendum proposant l'indépendance de la belle province. La dernière fois, en 1995, ils avaient choisi de rester canadiens par une très courte majorité."
Source
Mais au fait...
Ils en pensent quoi nos amis acadiens de cette déclaration ?
Ils en pensent quoi nos amis acadiens de cette déclaration ?
Billet de La Pieuvre ou un des siens le 23.11.06
4 Blablas:
Il y a sûrement autant d'avis qu'il y a d'Acadiens... et je ne peux que donner ma réaction à moi, qui est un tantinet colérique. Voici : notre *cher* premier ministre a-t-il songé un seul instant aux AUTRES minorités canadiennes pendant qu'il déblatérait des platitudes évidentes? A-t-il pensé aux autres "nations au sein du Canada"? À l'horaire demain : "Terre-Neuve est une nation au sein du Canada" - après tout, la province a résisté jusqu'en 1949 l'adhésion au Canada et on parle encore là-bas du "mainland", cet ailleurs éloigné, pour désigner le reste du pays. Harper voudra peut-être les flatter dans le bon sens du poil, eux aussi?
Y'a une autre question, que j'ose à peine poser : cette volonté de plaire à tout prix, politiquement, qui semble animer ce geste de Harper, serait-ce à bout de ligne prêter des munitions à la cause séparatiste québécoise? En tout cas, je crains un peu la suite du débat, et j'espère que le Québec n'aura pas le réflexe de se fermer encore sur soi-même pour lancer un autre référendum, surtout qu'il vient à peine d'entamer des gestes d'ouverture aux francophones hors Québec...
23 novembre, 2006 14:49
Et bien à partir de demain on va faire une tit'série là dessus... Une série H.H.H bien sûr(?)! En espérant que le débat sera constructif !
Rassurez-vous mes bons amis, en ce qui concerne le sens du poil on est aussi bien loti des deux côtés de l'Atlantique ! C'est ce que l'on appellera sans doute un jour le Pôle Ethique...
23 novembre, 2006 15:57
Intéressant ce début de débat, mais ça risque d'être musclé ! Je suggère que nous laissions (au moins dans un premier temps) les Québécois, les Acadiens et tous les francophones d'Amérique du Nord s'expliquer là-dessus...
23 novembre, 2006 19:12
Sciences Popotiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!!
23 novembre, 2006 19:35
Enregistrer un commentaire
<< Retourner en Page d'Accueil