dimanche, juillet 30, 2006
Réveil difficile...
Sonya est venue nous faire une visite scientifique cette année.
Petit compte rendu de son départ des Déferlantes...
"En voyage, il y a de ces journées qui sont très longues. C'était le cas pour moi le 30 juillet, jour où j'ai quitté Capbreton et ses Déferlantes pour filer la côte atlantique jusqu'à Lorient, la dernière destination de ce tour de France improvisé.Le jour du départ, donc, s'est entamé en vitesse. Au lit encore toute habillée après une nuit à avoir trop fêté, j'ai loupé mon réveil prévu pour 6h45 et ratté du même coup la navette qui partait à 7h15 pour ramener la délégation acadienne à Dax -- mes yeux se sont ouverts à 7h36 très exactement. Après une course démente, un coup de fil bien placé, une descente en cavale avec ma valise BEAUCOUP trop volumineuse, j'ai vu qu'un ange gardien veillait sur moi : la navette n'avait pas encore quitté Capbreton et passerait me chercher. J'ai eu la plus grande honte en montant à bord sous les applaudissements des gens qui découvraient à quel point la chercheure pouvait être *sérieuse* dans son travail...Avec deux heures de sommeil dans le corps et l'équivalent de dix kilomètres carrés de fumée dans mes poumons, le trajet entre Dax et Bordeaux aurait dû être passé sous des paupières scellées. Or j'ai plutôt écrit, beaucoup écrit : l'heure était aux bilans puisque j'allais filer d'un festival à un autre, et je voulais pouvoir distinguer les deux expériences.À Bordeaux, une agréable surprise m'attendait : pour trois euros, j'allais pouvoir prendre une douche à la gare. Un jet d'eau a rarement été si apprécié qu'à ce moment-là!"
Sonya - Moncton
Le compte-rendu (presque) intégral de ses aventures est lisible
là
Retour de Dax

Dans la série des rituels Momoesk il y a... le transfert du dimanche matin à la gare de Dax. Il faut remettre les choses dans leur contexte avant d'aborder les images qui suivent. Plusieurs mois de préparation et plusieurs semaines de stress pour le chef. Une grosse bonne semaine sur le même régime pour la plupart des bénévoles. Très peu de sommeil, beaucoup de disponibilité concernant les divers problèmes de serviettes de plage des festivaliers et autres babioles. Le momo s'est donc entouré depuis quelques Ônnées d'une équipe de choc capable de veiller avec lui jusqu'à pas d'heure le dernier jour et d'être frais et dispo pour le conduire à Dax dès 6.30. L'équipe en question est placée sous le regard attentif et les pédales magiques du bolide de Catherine. On change pas une équipe qui gagne à être connue. En général le retour à la Pregola à l'heure du déjeûner est assez cocasse. Il y a comme un affaissement général spontané qui s'opère...



Photo: Albert Weber.
Oh!!! Le traître !!!!
Ils sont à peine partis, tous ces nord-américains francophones, qu'Albert montre à nouveau son vrai visage et son penchant immodéré pour la prose de l'Oncle Sam... Quel sexe à piles!
Version1
Version2
Traditionalistes ?


L'équipe de Momo aurait-elle des penchants traditionalistes ? On peut se le demander. Chaque Ônnée, un autre petit rituel Momouesk, vient baliser la fin des haricots. En fait c'est surtout le moment de sonner la fin du camp de survie en ce qui concerne la nourriture. Euh, ben voui, on attend qu'il soient tous partis pour enfin s'accorder un vrai repas équilibré et surtout suffisant pour tenir jusqu'au lendemain midi.Forcément ça peut impressionner ceux qui ne se sont jamais mariés...

Photos: Albert Weber
Les espions

De temps à autre un festivalier retardataire découvre le pot aux roses. Mais en général on leur en veut pas. En effet, sans vouloir établir au débotté une règle statistique qui frolerait la généralité tellement elle ne serait pas scientifique, on peut vous affirmer sans détour que le retardataire est SYMPATHIQUE. Et ça c'est juste par expérience.


ATTENTION !
Cette règle se limite
aux abords immédiats des Déferlantes.
Photos: YasminaKLM